Textura, notre partenaire numéro 1 pour une économie circulaire !
Alexandra Di Pietro2024-01-09T16:10:08+01:00L’économie circulaire « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette maxime d’Antoine Lavoisier, résume le concept de l’économie circulaire qui se base sur le modèle de l’écosystème existant.
Ecomomie circulaire - Réutiliser, réparer, recycler - Soyez écoresponsable !
À l’heure actuelle, il existe des MILLIARDS d’habits déjà produits dans les armoires qui sont délaissés, bien entretenus et même jamais portés ! Chaque année plus de la moitié sont jetés, d’autres sont recyclés en chiffons ou revendus comme seconde main. Textura les récupère dans les conteneurs, les trie, les lave, les répare et les remet sur le marché dans les boutiques d’Ateapic et le site de vente en ligne.
Surconsommer pour surproduire
La « Fast Fashion » vous pousse à acheter continuellement que ce soit sur internet, dans les vitrines ou sur les pancartes dans les rues. Elle vous pousse à acquérir un nouveau sac tendance porté sur les réseaux sociaux par l’influenceuse du moment, la dernière paire de baskets qui vous promet de courir plus vite, le dernier blouson qui est le seul qui vous protégera du froid.
Dès que vous avez effectué l’achat, votre intérêt se porte sur autre chose. Créer ce besoin et surproduire sont les caractéristiques phares de l’industrie de la mode ou plus précisément de la « Fast Fashion ». Elle crée des tendances qui se renouvellent constamment, qui se démodent en quelques mois, qui vous incitent à jeter des habits encore en bon état pour en acheter d’autres, créant ainsi des tonnes de déchets.
« En Suisse, chaque année, un habitant jette en moyenne 6,2 kg de déchets textiles à la poubelle (calcul fait selon les données de SIG [3]). Sachant que nous étions 8,67 millions en 2020 [4], le calcul est vite fait : nous arrivons à un poids total d’un peu plus de 53’500 tonnes de déchets textiles non-recyclés (ce qui représente le poids d’environ 36 voitures), uniquement pour la Suisse. » dit Chloe Gerber Topo décembre 2021
En succombant aux tentations de la Fast Fashion, vous contribuez à la nouvelle production, la surconsommation, les montagnes de déchets et détruisez l’environnement.
Acheter d'occasion plutôt que du neuf
« L’industrie du textile est le troisième pollueur du monde et elle contribue 17 milliard de tonnes de CO2 par an. » Footbridge
Contribuer au ralentissement de l’industrie de la mode, une industrie ultra polluante est le défi que Ateapic et Textura relèvent au quotidien en récupérant des habits, en les revalorisant et en les revendant à travers les boutiques.
Acheter du neuf revient à « donner l’ordre » de produire ou d’extraire de nouvelles matières premières. À l’inverse, acheter d’occasion, c’est acheter un article déjà produit ce qui engendre une réduction de la pollution liée à la production et au transport de la marchandise.
Ateapic et Textura : une économie circulaire
Chez Ateapic et Textura nous prenons la nature comme exemple : la feuille morte n’est pas un déchet, elle devient un fertilisant en se décomposant. La nature a un fonctionnement cyclique pour éliminer toute notion de « déchet », et ne créer que de la matière secondaire. “La matière secondaire est donc le résultat de la matière première, récupérée et exploitée pour servir à nouveau3″.
Chez Textura et Ateapic, nous ne considérons pas les vêtements comme des objets que l’on prend, que l’on utilise et que l’on jette mais comme des articles qui peuvent avoir une seconde vie. Nous recevons régulièrement des dons de vêtements issus des modes actuelles, ce qui permet à nos clients de se sentir tendance à petits prix tout en étant acteurs d’un mode de consommation plus responsable.
Textura collecte les textiles de la population de 80 communes dans le canton de Vaud. “Ce sont ainsi quelques 1’900 tonnes qui sont ramassées annuellement, soit l’équivalent d’un train de marchandises de presque 2 km de long4″. Guidé par le respect des fondamentaux du développement durable et grâce à la marchandise récoltée au travers des collectes.
Textura livre chaque année plus de 250’000 articles dans les 7 boutiques et le site de vente en ligne. Textura redonne une seconde vie aux vêtements en les revalorisant de trois manières différentes :
- vente d’articles textiles dans les boutiques et sur le site de vente en ligne d’Ateapic
- location de costumes chez Ateapic Location
- création de vêtements et accessoires Ateapic Créations destinés aux boutiques
Ces vêtements revendus dans les boutiques d’Ateapic permettent à des milliers de personnes de renouveler leur garde-robe à des prix imbattables tout en étant acteurs d’un mode de consommation plus écoresponsable. Ateapic reprend et revend aussi des vélos, des meubles et bien d’autres articles.
Alors chères consommatrices, chers consommateurs nous comptons sur vous pour prolonger avec nous la durée de vie des vêtements, meubles et autres articles en achetant de la seconde main ou en faisant don des articles qui mériteraient une seconde vie.
Plus d'informations
Textura est une structure de Démarche, société coopérative à but non lucratif et qui a pour mission le recyclage du textile et sa valorisation au niveau local grâce aux conteneurs de Textura répartis sur le territoire vaudois. Elle reçoit suffisamment de marchandises pour promouvoir un modèle d’économie circulaire et écoresponsable qui permet de prolonger la durée d’utilisation du textile contribuant ainsi à la sauvegarde de l’environnement et à la lutte contre sa surproduction, et sa surconsommation.
Ateapic est aussi une structure de Démarche. C’est un réseau de sept boutiques et d’une boutique en ligne où sont commercialisés les articles de la Coopérative ; vêtements, chaussures, accessoires, vélos et aussi objets de créateurs, œuvres d’art et mobiliers atypiques.
Sources
1 « Rapport du WWF sur l’industrie de l’habillement et des textiles » wwf.ch
2 « L’économie circulaire, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » geo.fr
3 « L’économie circulaire et l’industrie de la mode » eclosio.ong
4 « Textura, une entreprise apprenante active dans le recyclage » textura.ch
Pourquoi l’industrie est elle si pollutante Footbridge
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