3 raisons de dire non au Black Friday
Chaque année fin novembre, c’est la même chose : mails, pubs, comptes à rebours, et des promesses de réductions jamais vues
Le Black Friday est devenu une sorte de rituel moderne, un petit événement consumériste qui nous pousse à cliquer avant de réfléchir.
Mais au fond… de quoi parle-t-on ? De vraies bonnes affaires ou d’un piège bien huilé ?
Et si cette journée ne servait pas tant notre porte-monnaie que l’industrie qui veut nous faire acheter toujours plus .
Dans cet article de blog on vous donne 3 bonnes raisons de dire NON au Black Friday, sans culpabilité et même avec un petit sentiment de liberté.
1. Parce que la planète n’a pas besoin d’un “Black Friday”, elle aurait plutôt besoin d’un break !
On le sait : consommer a un impact environnemental, même quand on pense faire une “bonne affaire”.
Production accélérée, transport, retours, packaging jetable… Le Black Friday génère une explosion d’achats impulsifs, dont beaucoup finissent oubliés dans un placard ou au fond d’une décharge.
D’après plusieurs ONG, une part importante des achats du Black Friday est retournée, voir même détruite après coup, faute de pouvoir être revendue. source
Résultat : plus de CO₂, plus de déchets, plus de ressources gaspillées.
Dire non au Black Friday, c’est dire oui à l’idée que nos achats devraient être utiles, durables et réfléchis.
Et quand on y pense, cela ne nous prive de rien… à part d’un colis inutile de plus.
2. Parce que derrière les promos se cachent souvent des pratiques douteuses
Ces prix cassés, il faut bien les payer quelque part. Et ce ne sont ni les grandes plateformes, ni les actionnaires qui paient la différence. Ce sont les travailleurs sous-payés qui fabriquent, les transporteurs pressés, les petits commerces obligés de suivre le mouvement au risque de perdre leurs clients.
Pendant que certains géants affichent des -70 % spectaculaires, les marques éthiques, responsables et locales, ne peuvent pas suivre le mouvement. Elles produisent mieux, plus lentement, et refusent de dévaloriser leur travail.
Dire non au Black Friday, c’est choisir de ne pas encourager une économie qui fabrique beaucoup, vite, et parfois au détriment de l’humain.
3. Parce que ce ne sont pas toujours de vraies bonnes affaires
Soyons honnêtes : combien de fois avez-vous acheté quelque chose le jour du Black Friday… et vous ne l’avez jamais vraiment l’utilisé?
C’est normal : le Black Friday joue sur la psychologie. On crée l’urgence « artificielle », on met un compte à rebours, on pousse à acheter maintenant, pas demain… sinon, c’est trop tard !
Résultat :
- On achète des choses dont on n’avait pas besoin
- On dépense plus que prévu
- On regrette (parfois… après le délai de retour)
Le meilleur moyen de gagner de l’argent, ce n’est pas d’acheter à -50 %. C’est de ne pas acheter ce dont on n’a pas besoin. C’est simple… et terriblement efficace.
Alors… que faire à la place ?
Vous pouvez simplement choisir le “Slow Friday”, c’est-à-dire réfléchir avant de cliquer.
Voici une petite check-list :
- Ai-je VRAIMENT besoin de cet objet ?
- L’aurais-je acheté au prix normal ?
- Est-ce une bonne qualité, réparable, durable ?
- Suis-je influencé par la promo… ou par une vraie utilité ?
Et si la réponse est “non”… félicitez-vous. Vous venez d’économiser de l’argent, de l’énergie mentale, et au passage un peu de CO₂.
En conclusion
Dire non au Black Friday, ce n’est pas être contre les promotions.
C’est tout simplement refuser une course à la consommation qui ne profite pas à tout le monde. C’est aussi de choisir de rendre nos achats plus personnels, plus conscients et plus alignés avec ce que nous voulons vraiment.
Et c’est peut-être ça, le vrai luxe : acheter moins, choisir mieux, et ressentir plus de liberté.
